Les muscles peauciers forment avec le fascia qui les recouvrent un ensemble moteur des structures cutanées et de contrôle des orifices de la face et du crâne.
Ils sont caractéristiques par le fait qu'une de leurs insertions est cutanée , ce qui entrainera la mobilisation de cette couverture.Ils sont engainés et reliés entre eux par le fascia superficialis
Enfin, dernier caractère commun à ces nombreux muscles, ils sont innervés par le nerf facial, agissent sur les orifices qu'ils contrôlent et entrent en jeu dans la vie de relation par l'expression des mimiques du visage.
On en dénombre une vingtaine
C'est un muscle digastrique pair recouvrant le front et le crâne jusqu'à l'occipital.
il est composé de chaque côté d'un chef frontal, s'inserrant sur la peau du front, et d'un chef occipital fixé sur la ligne nuchale suprême de l'os occipital.
le tendon intermédiaire prend le nom de galea, et se présente sous la forme d'une nappe aplatie très résistante reliant les deux corps musculaires et réunissant le muscle droit au muscle gauche.
Sur la galea, repose le derme du cuir chevelu qui lui adhère fortement.
Entre la galea et le périoste des os du crâne, existe un espace de glissement quasiment avasculaire, l'espace épicranien.
l'épicrane est formé
du cuir chevelu
de la galea
de l'espace épicranien
et du péricrâne, enveloppe périostée externe des os du crâne
muscle peaucier du cou, le platysma est une fine couche musculaire en nappe, de forme trapézoïdale dont les insertions sont:
la commisure des lèvres et la mandibule en cranial
sur la peau des régions pectorale et deltoïdienne en caudal
son action, déterminée par la branche cervicale du nerf facial, permet de tendre la peau du cou, d'abaisser la lèvre inférieure traduisant ainsi la crispation ou l'effroi.
Ce sont des muscles uniquement dilatateurs que l'on distingue en:
muscle nasal
muscle pair occupant la partie caudale de l'appendice nasal ostéo cartilagineuse; on lui décrit:
une partie transverse, disposée horizontalement sur les os nasaux.
une partie alaire, plus caudale, recouvrant les cartilages alaires en périphérie des orifices narinaires.
Son rôle permet d'ouvrir au maximum les orifices narinaires lors de l'effort nécessitant un maximum d'oxygénation.
muscle naso labial
Muscle gracile étendu verticalement depuis le haut du processus frontal du maxillaire jusquà l'aile du nez et la lèvre supérieure. Sa contraction contribue à dilater l'orifice narinaire et élever la lèvre supérieure
forment un ensemble de muscles radiaires,élévateurs ou abaisseurs, se fixant sur un muscle annulaire:
muscle orbiculaire de la bouche:
muscle annulaire constricteur de l'orifice buccal, l'orbiculaire est constitué de 2 parties :
une partie labiale: formant la saillie des lèvres rouges,
et une partie périphérique, plus épaisse, sur laquelle se fixeront les muscles dilatateurs, élévateur ou abaisseurs ( muscles radiaires)
Les insertions osseuses se font sur le maxillaire et la mandibule et la terminaison cutanée sous la muqueuse des lèvres. En se contractant il rapproche les commissures des lèvres et les projette en avant (posture du baiser).
muscle risorius
Disposé horizontalement de l'angle de la mandibule à la commissure labiale, le risorius est un muscle superficiel, qui a comme particularité de n'avoir aucune insertion osseuse.
Il naît en effet du fascia de recouvrement du muscle masseter pour rejoindre par un trajet hoorizontal, l'angle de la bouche; en se contractant il attire ce dernier en dehors et arrière, provoquant le sourire.
muscle abaisseur de l'angle de la bouche:
(ex triangulaire) est un petit muscle superficiel qui s'insère sur la mandibule au niveau de la ligne oblique du corps de la mandibule et se termine sur la commissure labiale.
sa contraction tire l'angle de la bouche vers le bas exprimant le dépit ou la tristesse.
muscle abaisseur de la lèvre inférieure:
(ex carré du menton), plus profond et en partie masqué par le précedent, s' étend depuis la ligne oblique de la mandibule jusqu'à la lèvre blanche près de la ligne médiane. Son action attire en bas la totalité de la lèvre inférieure, traduisant le dégoût.
muscle mentonnier: (de la houppe du menton): Inserè près de la symphyse mentonnière, il se termine dans l'épaisseur des teguments du menton.
Sa contraction tire le menton vers le haut, propulsant la lèvre inférieure vers l'avant dans l'expression typique de la moue.
Le muscle Buccinateur, parfois inclus dans ce groupe, sera abordé dans le chapitre des parois de la cavité orale (paragraphe:les joues: constitution/ plan musculaire)
et on pourra retrouver sa description ici
3-Bibliographie sommaire
Paturet G : Traité d'Anatomie : tome I: Masson ed.
Chevrel JP: Anatomie clinique Tête et cou Springer ed.